Volontaire, efficace, sensible, ce dessin emprunte à la gravure sur métal – eau forte, aquatinte – son espace tendu entre le creux imposé par la matrice au papier et, inscits par les morsures, les reliefs qui en émergent très distinctement. Des combinaisons de portraits, d’animaux, de végétaux trament le plus souvent une imagerie d’introspection – sinon comment comprendre cette insistance à nourrir l’étrangeté du paradoxe ?

George Meurant